Entretien avec Thomas Müller, CEO, à propos du partenariat avec YOUNG STAGE

Pourquoi la Banque CIC soutient-elle le festival YOUNG STAGE en tant que Presenting Partner ?

Il existe de nombreux parallèles entre l’activité d’une banque qui se caractérise par sa flexibilité et celle d’un jeune artiste ambitieux : tous deux, l’artiste et la banque, doivent faire preuve d’anticipation, se fixer des objectifs audacieux et travailler assidûment pour progresser sans cesse et s’affirmer auprès des clients, respectivement du public. Riches d’une tradition remontant à 150 ans, nous nous réjouissons de pouvoir soutenir et promouvoir de jeunes talents qui travaillent avec passion et concentration. Le timing est crucial aussi bien sur scène qu’en bourse, et tant le banquier que l’acrobate doivent fournir des performances individuelles qui nécessitent savoir-faire, entraînement, engagement, innovation et courage. Car dans le secteur bancaire tout comme au cirque, pour réussir, il faut se passionner pour ce que l’on fait – un état d’esprit que nous encourageons autant chez nos collaborateurs que dans le cadre de YOUNG STAGE.

La flexibilité est une notion qui est devenue encore plus importante dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Les engagements de sponsoring qui s’inscrivent sur le long terme revêtent-ils une importance encore plus grande en temps de pandémie ? En particulier si le partenaire concerné est un organisateur d’événements ?

La flexibilité était et restera un facteur crucial durant cette pandémie. Elle l’est encore plus dans le secteur événementiel, où la flexibilité, l’action entrepreneuriale et l’innovation sont les clés de la survie dans des situations difficiles. Notre flexibilité en tant que banque nous a permis d’aider quelque 300 PME en mettant à leur disposition environ 150 millions de francs de crédits Covid en l’espace de quelques heures seulement. En notre qualité de banque couronnée de succès, nous tenir aux côtés de nos partenaires en ces temps difficiles était une évidence, car notre engagement en faveur de jeunes artistes et notre fiabilité en tant que partenaire sont des valeurs auxquelles nous restons fidèles quelle que soit la situation. Et avec YOUNG STAGE, nous allons encore plus loin en conjuguant divertissement et professionnalisme. Grâce à la passion et au talent des artistes d’une part et à l’enthousiasme du public d’autre part, YOUNG STAGE est une plateforme permettant aux jeunes talents de se positionner dans l’univers du cirque avec professionnalisme et de manière innovante. Nous sommes ravis d’avoir pu contribuer à ce que YOUNG STAGE surmonte cette période difficile et nous réjouissons de pouvoir vivre à nouveau de bons moments avec de nombreux amateurs de cirque.

Le siège de la Banque CIC se trouve en plein cœur de Bâle. YOUNG STAGE a également ses racines dans la cité rhénane, tout en offrant à de jeunes artistes du monde entier une plateforme importante qui leur sert de tremplin pour se produire sur de grandes scènes internationales. Par conséquent, les deux partenaires allient un ancrage local à une ouverture à l’international. Y a-t-il d’autres parallèles entre les deux partenaires ?

Tous deux conjuguent la tradition et l’innovation. Notre banque est un véritable partenaire pour ses clientes et clients : nous comprenons leurs besoins et leur proposons des solutions pour atteindre au mieux leurs objectifs. Nous nous appuyons sur ce qui a fait ses preuves pour innover. Et c’est exactement ce qui se passe pour YOUNG STAGE. Par ailleurs, les participants et les représentants de YOUNG STAGE tout comme la Banque CIC incarnent des valeurs typiquement suisses. En effet, la précision et la fiabilité sont indispensables aux artistes, mais aussi aux banques. Nos clientes et clients trouvent à la Banque CIC une combinaison unique de flexibilité et de solidité : nous sommes l’une des banques les plus innovantes et l’une de celles présentant la croissance la plus rapide, et appartenons au groupe Crédit Mutuel, l’un des établissements bancaires les mieux capitalisés d’Europe. Notre savoir-faire entrepreneurial et le courage d’appréhender les changements comme des opportunités confèrent à notre banque une agilité qui n’est pas sans rappeler celle du contorsionniste qui travaille inlassablement pour obtenir, puis entretenir la flexibilité maximale de son corps. Grâce à tout cela, nous pouvons penser à l’échelle globale tout en agissant à l’échelle locale.

Dans le secteur bancaire tout comme au cirque, pour réussir, il faut se passionner pour ce que l’on fait – un état d’esprit que nous encourageons.

Quelle est l’importance accordée à la relève et aux apprentis à la Banque CIC ?

Dans le domaine des ressources humaines, notre devise est la suivante : « We hire for attitude – we train for competence ». Par conséquent, la promotion de la relève revêt une importance particulière chez nous. Outre de nombreuses possibilités de formation continue, nous proposons des places d’apprentissage aux métiers du commerce et de l’informatique, ainsi que des stages dans le cadre de la Formation bancaire initiale pour porteurs de maturité (BEM). L’énergie, les idées et les points de vue des jeunes sont des éléments importants à nos yeux pour préserver la jeunesse de notre banque et en particulier pour faire avancer nos projets de digitalisation stratégiques en gardant toujours à l’esprit les attentes des clients. Nous considérons que la formation professionnelle et la promotion des jeunes talents constituent non seulement une manière de s’engager en faveur de la société, mais aussi un enrichissement pour notre organisation, qui permet de garantir que l’esprit d’entreprise des pères fondateurs de notre banque continue d’imprégner toute notre action. Les jeunes et les moins jeunes peuvent toujours apprendre les uns des autres et créer ainsi de la valeur ajoutée dont pourront profiter les générations futures.

Pourquoi l’univers du cirque est-il si fascinant ?

Le cirque permet de s’évader du quotidien. Nombre d’entre nous associent cet univers à des souvenirs d’enfance. Le cirque permet de nous replonger dans l’insouciance qui caractérise cette période de la vie. Le temps d’une représentation, nous pouvons nous émerveiller, rire et passer un bon moment. Tout en étant conscients que chaque numéro, qu’il se passe au sol, sur une corde ou dans les airs, a nécessité des années d’entraînement à la recherche de la perfection. Je suis fasciné par cette capacité qu’ont les artistes à fournir une performance à la demande, ainsi que par le lien qu’ils parviennent à tisser avec leur public. Dans ces moments-là, on oublie combien de talent, de travail et de persévérance ont été nécessaires et on profite pleinement du spectacle offert.

Vous avez assisté à plusieurs éditions du festival. Y a-t-il un événement, une prestation ou une rencontre qui vous ait particulièrement marqué ?

Il y en a eu beaucoup, car à chaque édition de YOUNG STAGE je suis fasciné par les nouvelles créations dans les différentes disciplines artistiques et par la créativité des jeunes artistes. Je me souviens notamment du trapéziste français Arthur Morel Van Hyfte, qui a littéralement subjugué le public avec son numéro. En 2018, j’ai eu le plaisir de lui remettre le prix « Golden Star » sponsorisé par la Banque CIC. Et bien entendu, je garde en mémoire le numéro spectaculaire du funambule canadien Laurence Tremblay-Vu, à 200 mètres au-dessus du Rhin. Son calme olympien et sa concentration étaient impressionnants. Lors de ce spectacle en plein air, la tension était bel et bien palpable. Cela restera à n’en pas douter un souvenir inoubliable pour plus d’un Bâlois.