2019

Avant-propos
Thomas Müller

Thomas Müller
CEO

philippe_vidal_2019

Philippe Vidal
Président du Conseil d’administration

Banque CIC : le nouveau Swiss Banking, un trait d’union

Nous incarnons le nouveau Swiss Banking

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« Ne te plains pas de ton temps. Si tu le trouves mauvais, demande-toi ce que tu as fait pour le rendre meilleur. » Cette citation de Thomas Carlyle, figure de proue de la littérature anglaise du XIXe siècle, illustre à la perfection l’évolution de la Banque CIC lors du dernier exercice. En effet, grâce à la mise en oeuvre conséquente de sa stratégie axée sur l’avenir, la Banque CIC a pu, dans un environnement difficile, introduire des innovations, obtenir d’excellents résultats quant à la satisfaction de la clientèle et battre de nouveaux records financiers.

Comme le préconisait Thomas Carlyle, nous nous efforçons d’obtenir le meilleur pour nos clients et notre banque dans un environnement donné. Grâce à l’introduction du nouveau Swiss Banking, nous avons fait en sorte que notre banque connaisse une réussite encore plus grande et soit encore mieux parée pour l’avenir : nous sortons des sentiers battus et conjuguons des valeurs éprouvées avec des idées novatrices pour créer les meilleures solutions.

Nous allions l’homme et la technologie. Nos conseillers à la clientèle sont des partenaires qui offrent à nos clients un conseil personnel axé sur leurs besoins et leurs exigences. Parallèlement à ce conseil personnel, nous avons lancé en 2019 CIC eLounge, l’un des systèmes d’e-banking les plus modernes de Suisse qui marque une étape importante pour la digitalisation de notre banque. Avec eLounge, nos clients peuvent – au gré de leurs besoins – recourir à leur conseiller personnel ou encore gérer leur relation bancaire en toute simplicité, indépendamment de l’heure et de l’endroit où ils se trouvent.

Par ailleurs, le fait que nos conseillers à la clientèle conjuguent des activités de placement et de crédit nous permet de créer une valeur ajoutée comme seule la Banque CIC est en mesure d’en offrir. Grâce à cette association et à la confiance que nous témoignent nos clients, nous avons pu générer en 2019 une croissance durable des crédits et une augmentation de l’apport d’argent frais de plus de CHF 1 milliard, et ce malgré une politique de gestion des risques prudente.

En outre, nous avons sciemment investi dans l’avenir. Tandis que d’autres réduisent leurs coûts, nous développons nos succursales, embauchons de nouveaux collaborateurs et créons des solutions numériques innovantes dont profitent à la fois nos clients, nos employés et notre banque. C’est pourquoi, plutôt que de nous plaindre des nouvelles réglementations, nous les mettons à profit pour créer de la valeur ajoutée et jeter les bases de notre développement futur.

En alliant sécurité et innovation, simplicité et compétence, transparence et individualité, nous sommes en mesure d’enthousiasmer nos clients, d’augmenter considérablement nos volumes et notre cercle de clientèle.

Grâce à notre engagement et à notre attitude entrepreneuriale, notre résultat financier est excellent. Il découle de notre philosophie « Votre banque en toute flexibilité », qui allie tradition et modernité grâce au nouveau Swiss Banking. Le volume d’affaires a augmenté de CHF 2,4 milliards, soit 12,7 %. Les produits d’exploitation ont progressé de 12,6 % à CHF 155 millions et la rentabilité a atteint CHF 33,8 millions, soit une hausse de 15,3 %, malgré des coûts élevés dus à la modernisation de la banque. Notre actionnaire, le groupe Crédit Mutuel organisé selon un modèle coopératif, contribue à notre réussite en collaborant étroitement avec notre banque et en renonçant au versement de dividendes, afin de nous permettre de poursuivre notre développement.

En cette époque de mutation de l’activité bancaire, la Banque CIC adopte une position claire et réfléchie. Elle est parée pour réagir aux changements avec agilité et flexibilité. De cette manière, nous resterons un partenaire fiable et durable.

Nous profitons de cette occasion pour remercier nos clients de leur loyauté et de leur confiance. Nous tenons cependant également à remercier nos collaboratrices et collaborateurs qui, de par leur partenariat avec nos clients, nous permettent d’écrire nos Success Stories communes. Nous nous réjouissons de poursuivre notre stratégie de développement dans un environnement exigeant et mettrons tout en oeuvre pour que l’année 2020 soit placée, tant pour nos clients que pour notre banque, sous le signe de la réussite, du développement durable et de l’alliance des différents facteurs de succès.

Signature Thomas Müller

Thomas Müller
CEO

Signature Philippe Vidal

Philippe Vidal
Président du Conseil d’administration

Faits et chiffres

- milliards

Total du bilan (CHF)

Structure des revenus
Évolution des opérations d’intérêts
2015 2016 2017 2018 2019
Apport net d'argent frais
+ 1,1 milliard
Comité de direction au 1er janvier 2020
Comité de direction 2019

De gauche : Patrick Python, Thomas Müller, Christoph Bütikofer, David Fusi

Rétrospective et perspectives des marchés
Mario Geniale

Mario Geniale
Head Investments de la Banque CIC (Suisse) SA

Mario Geniale

Luca Carrozzo
Chief Investment Officer de la Banque CIC (Suisse) SA

Rétrospective et perspectives des marchés

Mario Geniale et Luca Carrozzo récapitulent les principaux événements ayant marqué les marchés financiers en 2019 et présentent certaines thèses quant aux évolutions politiques et économiques pour l’année 2020.

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Comment décririez-vous l’année 2019 en ce qui concerne les placements ?
L.C. : Après une année de faibles performances des actions en 2018, la plupart des marchés ont connu une forte progression. L’indice suisse SPI est l’un des grands gagnants, avec une croissance de 32 %. Aux États-Unis, le Nasdaq, à forte coloration technologique, a lui aussi affiché une performance remarquable de 32 % portée par des titres à fort momentum tels que Netflix et Amazon. Du fait de la politique monétaire expansive des banques centrales, les taux d’intérêt ont baissé à l’échelle mondiale, ce qui a profité au secteur immobilier.

Qu’est-ce qui a différencié l’an dernier des autres années ?
M.G. : On a assisté en 2019 à un déclin des données économiques mondiales. La guerre commerciale potentielle entre les États-Unis et la Chine a pesé sur le climat économique et la liquidité des marchés a accusé un net recul par rapport aux années précédentes. Malgré tout, l’année a été exceptionnelle sur les marchés d’actions, ce qui s’explique par le fait que les banques centrales ont renforcé contre toute attente leur politique expansive, soutenant ainsi les marchés financiers. Cette dissociation entre les marchés financiers et l’économie n’est pas sans danger et doit être surveillée de près.

En 2019, certains investisseurs ont été surpris par la forte performance des marchés d’actions. Pour 2020, différents facteurs nous amènent à penser que la volatilité sera plus importante.

Quelle a été votre meilleure recommandation d’action en 2019 
L.C. : En août 2019, nous avons recommandé l’action SIKA SA – notre meilleure recommandation d’achat l’an passé. Depuis cette date, l’action a gagné 31 %, soit une augmentation nettement supérieure à celle du SMI (8 %) ou de l’Euro Stoxx (10 %) sur la même période. Nous avons recommandé ce titre sur la base de l’expansion réussie de l’entreprise, de sa politique de distribution de dividendes favorable aux investisseurs et du résultat positif de notre analyse fondamentale et de notre analyse technique.

Comment se positionnera la Banque CIC en 2020 sur le plan des placements ?
M.G. : Nous avons certes débuté l’année 2020 avec un positionnement neutre en termes de pondération des actions, mais nous pensons que les actions européennes présentent un certain potentiel. Selon nous, il sera d’autant plus important de sélectionner des entreprises financièrement stables.

Selon vous, comment évoluera le marché en 2020 ?
M.G. : Nous pensons que les prévisions de bénéfices des entreprises devront être revues à la baisse du fait d’une éventuelle issue défavorable du conflit commercial ou des répercussions du coronavirus. En effet, certains observateurs constatent que la signature d’un accord pourrait devenir difficile au vu des thèmes complexes à traiter. D’un point de vue historique, les années d’élection présidentielle aux États-Unis sont favorables aux actions, ce pourquoi le SMI sera, dans le meilleur des cas, au même niveau à la fin de l’année qu’au début de l’année. Néanmoins, nous pensons que la volatilité sera élevée.

Quelles sont à votre avis les trois actions du Swiss Market Index à acheter en 2020 et quelles sont les trois à éviter ?
L.C. : Nous pensons qu’il faut miser sur des titres solides et défensifs tel que Zuerich, Givaudan ou Swisscom. En 2019, le Swiss Market Index a été particulièrement marqué par les trois poids lourds que sont Roche, Novartis et Nestlé. Nous partons du principe qu’après une croissance de près de 30 %, ces actions pourraient perdre de leur élan.

Compte tenu des incertitudes à l’échelle mondiale, nous recommandons des titres de qualité, peu sensibles à la volatilité car contrairement aux action High Beta, ils se caractérisent par leur résistance aux crises.

Qu’en sera-t-il du SMI dans douze mois ?
M.G. : Nous pensons qu’en fin d’année le SMI sera probablement au même niveau qu’au début de l’année. Nous nous attendons, pour les actions, à une année 2020 marquée par une volatilité élevée.

Quels sont les autres thèmes qui occupent actuellement les marchés financiers ?
M.G. : Les répercussions du coronavirus se feront encore sentir pendant un certain temps. L’économie mondiale aura besoin de temps pour récupérer, étant donné que les économies nationales sont fortement interconnectées et qu’un redémarrage efficace peut par conséquent s’avérer relativement difficile. À court et à moyen termes, la politique monétaire expansive est certes favorable aux marchés financiers, mais les banques centrales doivent veiller à ne pas altérer leur capital confiance. Elles ne peuvent pas mener éternellement une politique expansive, au risque de perdre en crédibilité. Or cette dernière doit être garantie sur le long terme.

Reproduire la performance du marché à moindre coût semble être une bonne idée. Que pensez-vous de l’investissement passif au moyen d’ETF ?
M.G. : 2019 a été une année clé dans le secteur des investissements. Pour la première fois, les investissements dans des fonds à gestion passive ont égalé ceux dans des fonds à gestion active. Les véhicules de placement passifs sont selon nous des éléments importants de la gestion de portefeuille. Nous déconseillons toutefois aux investisseurs de placer l’intégralité de leurs actifs dans des ETF. Reproduire la performance du marché à moindres frais peut sembler être une bonne idée, mais cela n’est pas dénué de risques. Premièrement, 80 % du marché global des ETF sont entre les mains de seulement cinq prestataires. Deuxièmement, la composition des ETF est fonction de la taille des entreprises. Un indice comprend ainsi les plus gros titres et plus les cours augmentent, plus leur pondération est importante. Cela pourrait conduire à la formation d’une bulle car la plupart des ETF sont automatiquement procycliques et investissent dans des titres qui ont déjà enregistré de bonnes performances dans le passé. Enfin, les investisseurs doivent également tenir compte du fait que les ETF reproduisent la performance du marché lors des phases positives, mais également lors des phases négatives comme en mars 2020. Et tandis qu’un gestionnaire actif peut intervenir pour donner une orientation plus défensive au portefeuille, cela n’est pas possible dans le cas d’un ETF.

Après une année 2019 extraordinaire pour les marchés, faut-il y réfléchir à deux fois avant d’investir à l’heure actuelle ? À quoi les investisseurs doivent-ils prêter attention ?
M.G. : Les clients nous posent souvent cette question. 2019 a effectivement été une année exceptionnelle. À l’opposé, 2020 n’a pas bien commencé. Toutefois, les banques centrales sont toujours déterminées à favoriser une circulation massive de liquidités, voire à augmenter la masse monétaire, ce qui devrait continuer à consolider les marchés financiers à moyen terme. S’agissant de la question du timing, il ne faut pas perdre de vue un élément central : les placements en actions sont des investissements plutôt à long terme. Nous ne faisons pas de trading : nous nous efforçons de trouver pour nos clients le moment optimal pour investir. Investir dans des sociétés de qualité ayant un modèle d’entreprise durable, des dividendes stables et un bilan solide est opportun en tout temps. Enfin, il faut savoir qu’un portefeuille d’actions doit toujours être considéré sur une période d’au moins dix ans. Cela donne au gestionnaire de portefeuille, mais aussi au client, la possibilité de traverser plusieurs cycles économiques.

 
Success Stories
Fabrizio Fuchs, Academic Gateway

La maturité à la vitesse grand V

Chez Academic Gateway, tout va un peu plus vite : le développement de l’entreprise, mais aussi l’obtention de la maturité. Il fallait donc à cette jeune école privée une banque capable d’agir aussi vite que ses fondateurs.

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Une situation en plein cœur de Zurich, dans les locaux de l’ancienne Bourse, juste derrière la Paradeplatz. Des professeurs qui ont tous un diplôme d’enseignement pour le degré secondaire, nombre d’entre eux ayant même un doctorat. Une devise qui parle d’elle-même : « Docendo discimus » – en enseignant, nous apprenons. C’est ainsi que l’on s’imagine une vénérable école d’élite.

Concentration sur l’essentiel
Pourtant, l’école privée Academic Gateway est plus jeune qu’elle n’en a l’air. Elle n’occupe ses locaux zurichois idéalement situés, spécialement aménagés en salles de classe pour elle, que depuis la mi-2017. Et la première promotion avait démarré son premier semestre à peine un an plus tôt. L’école a été fondée en 2014.

« Nous avons tous deux fait des expériences positives dans des écoles privées », déclare Fabrizio Fuchs (31 ans), cofondateur et responsable de la communication et de la formation chez Academic Gateway. Le « Nous » englobe également le deuxième cofondateur de l’école, Alexandre Touihri (33 ans), président du conseil d’administration d’Academic Gateway. « Nous nous sommes dit qu’il devrait être possible de décrocher la maturité fédérale plus rapidement en se concentrant exclusivement sur le programme de la maturité. »

Chez nous, on peut repasser l’examen gratuitement en cas d’échec.

Repasser l’examen sans frais
Aucun des deux fondateurs de l’école n’est lui-même enseignant. Tous deux ont étudié à l’université de Zurich : F. Fuchs l’économie et A. Touihri le droit. Et tous deux se considèrent avant tout comme des entrepreneurs. Rien d’étonnant, donc, que la promesse de l’école sonne elle aussi comme un ambitieux objectif d’affaires : « La maturité en seulement un an. » Le taux de réussite d’Academic Gateway est élevé. L’école est devenue le plus grand établissement de préparation à la maturité. « Chez nous, on peut repasser l’examen gratuitement en cas d’échec », souligne Fabrizio Fuchs.

La majorité des élèves ont entre 17 et 45 ans. Tous doivent passer un test d’admission. L’élève le plus âgé à ce jour a commencé à 57 ans et décroché sa maturité à 58 ans.

Outre la préparation classique à la maturité, Academic Gateway propose aussi une « passerelle » pour les diplômés d’écoles professionnelles supérieures et d’écoles des métiers. À cela s’ajoute un cursus pour les élèves étrangers, pour lesquels Academic Gateway non seulement organise l’ensemble du programme scolaire, cours de langues compris, mais s’occupe aussi des visas et de la recherche d’un logement. Une prestation que l’école compte encore développer. Enfin, il est également possible de préparer la maturité tout seul, en ligne. « L’accès à notre plateforme est garanti partout et à toute heure, ce qui est très pratique. C’est pourquoi nous pensons qu’il y a un grand potentiel en termes de coopération avec des écoles suisses aux quatre coins de globe », estime F. Fuchs.

Un financement sans complications
Academic Gateway a démarré uniquement avec des fonds propres. Pour financer son expansion, l’école a néanmoins eu besoin du soutien d’une banque. « Nous sommes entrés en contact avec différentes banques, nombre d’entre elles ayant manifesté leur intérêt pour une collaboration », se souvient F. Fuchs.

La Banque CIC est la seule à avoir compris dès le départ nos objectifs et notre projet ; elle a posé les bonnes questions, a adopté notre angle de vision et nous a proposé une solution de financement sur mesure. 

Selon Pierre Kammermann, responsable Key Clients de la Banque CIC à Zurich, le concept de la maturité en accéléré cadre avec l’époque actuelle, où les technologies et la société évoluent de plus en plus vite. C’est la raison pour laquelle la Banque CIC a accordé le financement partiel des fonds de roulement d’Academic Gateway ainsi que des travaux de transformation du bâtiment nécessaires pour développer l’offre de prestations de l’école.

« La banque ayant examiné les chiffres jusque dans le moindre détail, nous avons pu approfondir notre relation, ajoute F. Fuchs, satisfait. Nous avons même réussi à dépasser de 25 % notre pronostic de chiffre d’affaires. » Raison de plus pour poursuivre ce partenariat sur le long terme.

Spitex Perspecta AG

Une vente d’entreprise réussie

Où que ce soit dans la région de Bâle, le personnel soignant de Spitex Perspecta est toujours là pour ses patients. À présent, grâce à des investisseurs italiens – et avec l’appui de la Banque CIC, cette entreprise va pouvoir consolider sa position de leader du marché.

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Les métiers de la santé comptent parmi les plus difficiles. Ils requièrent non seulement des connaissances médicales, mais aussi des compétences en psychologie ainsi que des qualifications en management. « Ce métier est très épanouissant », déclare Marlies Venezia, infirmière diplômée travaillant dans le secteur de la santé depuis plus de trente ans. « Mais avec la paperasserie, les budgets serrés et les plannings surchargés, il est de plus en plus difficile d’accorder à chaque patient l’attention dont il a besoin. Je rêvais de pouvoir soigner mes patients sans toutes ces contraintes matérielles. »

Au fil de discussions avec des collègues – principalement avec Alessandro Hunziker, qui était à l’époque associé dans un cabinet de recrutement de cadres dirigeants – est née l’idée de fonder ensemble une entreprise privée de soins à domicile : Spitex Perspecta AG.

En faire plus pour les patients
Le business plan est finalisé en 2009. Au printemps 2010, la première infirmière est recrutée, payée à l’heure. « Elle travaille toujours chez nous », raconte Alessandro Hunziker avec fierté. En 2012, il abandonne son activité de chasseur de têtes. Un an plus tard, Marlies Venezia démissionne de son poste à l’hôpital universitaire de Bâle. L’économiste et l’infirmière œuvrent avec passion au développement de Spitex Perspecta.

L’entreprise emploie aujourd’hui pas moins d’une soixantaine de personnes. Dans la région bâloise, elle est connue pour intervenir dans les « cas complexes ». « Nous nous rendons également dans les hôpitaux, afin de faire connaissance avec nos patients et clients. Et nous leurs proposons un soutien complet, à eux et à leurs familles. Cela peut aller jusqu’à des démarches auprès des autorités, explique Marlies Venezia. Si nos clients sont aussi satisfaits, c’est peut-être parce que nos collaborateurs sont sûrs de pouvoir compter sur notre soutien. En effet, en cas de besoin, je me rends moi-même au chevet des patients. »

Un défi ambitieux
Lorsqu’il s’est agi, après des années d’expansion, de préparer l’avenir de Spitex Perspecta, Alessandro Hunziker – jusqu’alors client hypothécaire de la Banque CIC – s’est adressé à Yves Grütter, directeur du siège bâlois de la Banque CIC.

Ce dernier a mis les propriétaires de Spitex Perspecta en contact avec Stan Plakun et Maxime Liechti, les experts en Corporate Finance de la banque. Tous deux sont spécialisés dans les transactions d’entreprise et les rachats avec effet de levier.

Alessandro Hunziker et Marlies Venezia ont été rassurés par le fait que la Banque CIC se soit déjà occupée avec succès de plusieurs ventes d’entreprises similaires, notamment de la vente d’une entreprise de soins à domicile en Suisse romande, et qu’elle disposait par conséquent d’un savoir-faire dans le secteur de la santé. Rapidement, il est apparu que la vente de l’entreprise à un partenaire compétent pouvait être une solution intéressante.

Si nos clients sont aussi satisfaits, c’est peut-être parce que nos collaborateurs sont sûrs de pouvoir compter sur notre soutien. En effet, en cas de besoin, je me rends moi-même au chevet des patients.

Spitex Perspecta AG

Marlies Venezia und Alessandro Hunziker, Gründer Perspecta AG

Les deux propriétaires ont donc donné à S. Plakun et M. Liechti le feu vert pour la recherche d’acquéreurs potentiels appropriés. Il était important pour eux que le processus se déroule en toute discrétion, que l’acheteur accorde une grande importance à la qualité et qu’il préserve les emplois.

Plusieurs candidats
Grâce à leur réseau international, les experts de la Banque CIC ont trouvé plusieurs acquéreurs qui satisfaisaient aux exigences des vendeurs. Au cours des entretiens qui ont suivi, le groupe italien Sol est sorti du lot. Leader de la fabrication de gaze médicale, il emploie 4 000 personnes dans le monde. Sa filiale Vivisol est active dans le domaine des soins à domicile dans le monde entier. Le groupe étant déjà présent en Suisse romande, le rachat de Spitex Perspecta représentait pour lui l’occasion parfaite de s’implanter en Suisse alémanique.

Deux jours durant, Marlies Venezia, Alessandro Hunziker et la délégation de la Banque CIC se sont entretenus avec des représentants de Sol Group, à Monza, en Italie. « Nous avons été très bien accueillis et nous avons tout de suite senti que le courant passait bien », se souvient Marlies Venezia. Depuis l’été 2019, Spitex Perspecta fait partie de Sol Group.

Les nouveaux propriétaires investissent en faveur du développement
« Grâce à la Banque CIC, nous avons trouvé le propriétaire qui convenait et obtenu un prix de vente intéressant », résume A. Hunziker. La banque a orchestré la transaction transfrontalière de A à Z.

Et pourtant, les deux fondateurs sont encore présents chaque jour dans les bureaux de Spitex Perspecta. Leur fonction est toujours la même – la vente n’y a rien changé. « Sol Group investit dans notre société et nous fait confiance. Mais sur le long terme, nous aimerions quand même pouvoir un peu lever le pied », concluent-ils tous deux d’une seule voix.

Erfolgsgeschichte Bucher + Walt SA

Exploiter le potentiel des marchés européens avec le vent en poupe

L’histoire a commencé il y a plus d’un demi-siècle, lorsque deux amis partageant la même passion pour la voile ont créé leur entreprise. Bucher + Walt est devenu entre-temps un leader de la vente en gros d’articles de sport et Lifestyle. L’an dernier, la société a franchi une étape décisive en rachetant Dakine Europe. Si cette transaction a été couronnée de succès, c’est en partie grâce à la contribution de la Banque CIC.

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Bei ihrer ersten Segelregatta auf dem Zürichsee haben Manfred Bucher und Pierre Walt die Erfolgswelle verpasst. Die Jugendlichen landeten auf dem letzten Platz. Sie kannten sich aus der Sekundarschule, absolvierten eine kaufmännische Lehre und versuchten sich zuerst als Ruderer, dann als Segler. «Unser erstes Boot war eine Occasion. Da mussten wir viele Löcher flicken», erinnert sich Manfred Bucher.

La première régate de Manfred Bucher et Pierre Walt, sur le lac de Zurich, n’a pas été une franche réussite : les deux amis qui se connaissent depuis l’école secondaire ont terminé à la dernière place. Tous deux ont effectué un apprentissage d’employé de commerce et se sont d’abord essayés à l’aviron, puis à la voile. « Notre premier voilier était un bateau d’occasion. Nous avons dû le rafistoler à de nombreux endroits », se souvient Pierre Walt.

Le duo a vite appris à naviguer sous des vents contraires. Leur diplôme d’employé de commerce en poche, M. Bucher et P. Walt ont déménagé au lac Léman afin de perfectionner leur français. Là-bas, ils sont très vite devenus des membres actifs de la communauté locale de la voile. Pendant ses études en Angleterre, Pierre Walt, qui consacrait tout son temps libre à sa passion, a découvert des marques de matériel comme Henri Lloyd, Proctor et Seasure. Un jour, il a acheté un voilier directement auprès du fabricant. Tous les instruments techniques et l’accastillage étaient à monter soi-même. « Nous avons énormément appris sur le plan technique », souligne Pierre Walt.

L’équipement des gagnants
Avec ce bateau, Manfred Bucher a remporté les Championnats de Suisse. Il a ensuite enchaîné les récompenses. Pierre Walt a même décroché des titres de champion du monde. « Cela n’a pas duré longtemps avant que nos concurrents se renseignent sur notre matériel », sourit M. Bucher. C’est à cette époque qu’est née la société Bucher + Walt. Date de fondation officielle : le 1er décembre 1966.

Ce qui a commencé comme un loisir s’est transformé au fil du temps en la plus grande entreprise suisse d’accessoires nautiques. En 1984, l’entreprise a déménagé à Saint-Blaise, au bord du lac de Neuchâtel. Elle s’est ensuite diversifiée dans le commerce de gros d’articles de sport et Lifestyle ainsi que d’appareils électroniques.

Bucher + Walt emploie actuellement 100 personnes rien qu’en Suisse et commercialise quelque 15 000 produits. Bien que les fondateurs continuent de s’investir dans l’entreprise, leurs fils Julien Bucher et Romain Walt – qui sont montés à bord il y a plus de dix ans – en ont pris les commandes. Ils ont eux aussi attrapé le virus des sports nautiques : Romain fait de la voile avec son père, tandis que Julien s’adonne au wakeboard.

Plutôt que de se contenter d’éplucher les chiffres, la Banque CIC a pris le temps qu’il fallait pour comprendre notre modèle d’affaires. Ce qui est tout à fait en accord avec notre manière de penser.

Une demande venue des États-Unis
L’an dernier, les vents ont été particulièrement favorables à Bucher + Walt : l’entreprise a racheté Dakine Europe, un partenaire commercial de longue date établi à Annecy, en France. La société de Saint-Blaise est désormais en charge des activités de Dakine sur les marchés clés que sont la France, l’Allemagne, le Benelux, l’Autriche, l’Espagne, Andorre, la Suisse, le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Italie.

Cette acquisition n’était-elle pas un pari osé ? Julien Bucher tempère : « Ce sont les nouveaux propriétaires américains de Dakine Equipment eux-mêmes – Marquee Brands – qui ont voulu nous confier leurs activités en Europe. Ils s’étaient rendu compte qu’ils ne connaissaient pas assez bien le marché européen. Ils avaient en outre examiné les chiffres de très près : à l’époque, Bucher + Walt réalisait déjà son plus gros chiffre d’affaires avec la marque Dakine.

« Alors qu’à nos débuts, une poignée de mains suffisait encore pour conclure un accord, ce n’était évidemment plus le cas pour une telle transaction », précise Manfred Bucher. Des entretiens ont donc été menés avec des banques. Toutes se sont montrées intéressées, mais ont temporisé en avançant l’argument de la taille de la transaction. Un administrateur fiduciaire conseilla alors à Burcher + Walt de prendre contact avec la Banque CIC.

Un accord, trois systèmes juridiques
Les entrepreneurs ont trouvé une oreille attentive auprès de Thierry P. Lovis, conseiller à la clientèle et responsable Key Clients de la Banque CIC à Neuchâtel. « Plutôt que de se contenter d’éplucher les chiffres, la Banque CIC a pris le temps qu’il fallait pour comprendre notre modèle d’affaires. Ce qui est tout à fait en accord avec notre manière de penser », explique Romain Walt. Le calendrier imparti était toutefois des plus sportifs, reconnaît Thierry P. Lovis. « Financer une reprise d’entreprise en tenant compte des systèmes juridiques de trois pays – les États-Unis, la France et la Suisse – était un véritable défi, souligne Jean-Pierre Cuendet, spécialiste Corporate Finance de la banque. Cependant, du fait des circuits de décision courts au sein de notre banque, nous avons pu répondre avec flexibilité aux exigences et proposer des variantes de solution taillées sur mesure. »

Après des négociations intensives, les parties prenantes ont trouvé un accord avantageux pour tous. Bucher + Walt n’a eu à payer aucun goodwill. L’entreprise a pu racheter les stocks à leur valeur réelle et a même négocié les droits de distribution en ligne. En contrepartie, Marquee Brands a acquis la certitude que ses produits bénéficieraient d’un positionnement professionnel en Europe. Et, cerise sur le gâteau : « À notre grande surprise, les collaborateurs français étaient ravis de rejoindre nos rangs. Ils ont compris que nous pouvions faire progresser leur marque », se souvient Romain Walt. Il ajoute que les collègues d’Annecy sont sur la même longueur d’ondes que ceux de Saint-Blaise. Les know-how des deux sites se complètent à merveille.

« Bien sûr, il reste beaucoup de défis à relever, par exemple l’optimisation de l’infrastructure informatique », admet Julien Bucher. Néanmoins, à long terme, il caresse l’idée de développer l’activité européenne.

Notre engagement
Young Stage

Réfléchir dans une perspective à long terme

Le terme « durable » est présent depuis longtemps, mais encore plus ces derniers temps, dans toutes les conversations. Mais il est souvent accompagné de promesses qui ne peuvent pas être tenues ou sert d’instrument de marketing. Ce n’est pas le cas chez nous. À la Banque CIC, la durabilité est un thème central qui imprègne notre culture d’entreprise, nos stratégies mais aussi avant tout nos activités concrètes.

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Depuis toujours, nous tenons compte de la durabilité par notre action entrepreneuriale et notre activité de conseil prospective et axée sur le long terme. Car nous focalisons notre intérêt sur nos clients et sur leur réussite durable.

Nous nous efforçons de toujours réfléchir dans leur perspective, de leur offrir des solutions durables et de considérer la situation dans sa globalité, afin d’apporter des solutions sur mesure dans le cadre d’un partenariat pérenne. Dans ce contexte, nous veillons aussi à ce que nos conseillers à la clientèle obtiennent et confirment régulièrement des certifications. Nous favorisons le développement de nos collaborateurs en les encourageant à suivre des formations initiales et continues. Ainsi nos clients peuvent-ils bénéficier d’une excellente qualité et d’un savoir-faire toujours à la pointe de l’actualité.

Moins de papier grâce à CIC eLounge
Dans de nombreuses entreprises, réduire la consommation de papier est un thème central de la culture d’entreprise. La Banque CIC aussi s’efforce au quotidien de minimiser l’emploi du papier. Et nous allons même encore plus loin en essayant de faciliter cet engagement écologique pour nos clients. Avec notre canal de services en ligne CIC eLounge, tous les documents bancaires sont mis automatiquement à la disposition des clients sous forme numérisée. À moyen terme, le canal numérique permettra de contribuer de manière significative à la réduction de la consommation de papier.

Engagement socioculturel
En tant que banque de tradition avec un arrière-plan coopératif, nous souhaitons assumer pleinement et durablement notre responsabilité sociale. Dans le domaine socioculturel, nous soutenons diverses structures par du sponsoring à long terme.

Ainsi, nous encourageons par exemple le festival de cirque YOUNG STAGE, de renommée internationale, dont nous sommes le Presenting Partner depuis plus de cinq ans. Ce festival est pour de jeunes artistes du monde entier un tremplin pour débuter une carrière professionnelle. Nous partageons des valeurs communes avec ce festival : l’importance fondamentale accordée à une qualité excellente et à l’encouragement de l’innovation. Nous sommes par ailleurs engagés depuis 2018 en faveur de la fondation Theodora qui, avec ses « docteurs Rêves », s’efforce d’apporter de la joie et des rires dans le quotidien des enfants hospitalisés ou en institutions spécialisées. Reconnue d’utilité publique, cette fondation organise chaque semaine en Suisse la visite de 65 artistes professionnels dans 35 hôpitaux et institutions pour enfants confrontés à des problèmes de santé.

En savoir plus sous cic.ch/engagement
 

Philosophie d’entreprise

Vous réfléchissez en entrepreneur – nous aussi

Dans le cadre de leur travail, nos collaborateurs, soit plus de 400 personnes, font preuve d’esprit d’entreprise et d’une grande flexibilité. Une organisation clairement structurée et des hiérarchies plates nous permettent de prendre des décisions rapides. Ainsi, nous sommes en mesure d’offrir à nos clients une valeur ajoutée qui leur permet d’avancer. C'est la raison pour laquelle les besoins et exigences de nos clients sont au coeur de nos préoccupations.

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Sandra Marugg

« Grâce à l’App et à la version pour ordinateur de CIC eLounge, notre nouveau canal de prestations en ligne, nous aidons nos clients à agir efficacement, indépendamment de l’heure et quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Il est par exemple possible d’attribuer rapidement et facilement des droits d’utilisateur dans eLounge, sans formalités administratives. La fonctionnalité permettant de consulter à tout moment à l’écran les contrats et les documents est aussi particulièrement appréciée des clients. »
Pour en savoir plus sur les avantages de notre service de prestations en ligne, consulter cic.ch/cic-elounge.

Sandra Marugg
Head Business Development à Bâle

Andreas Dill

« Grâce aux importantes compétences décisionnelles de nos conseillers, les souhaits personnels de nos clients peuvent être facilement concrétisés. Nos hiérarchies plates favorisent l’action entrepreneuriale et nous permettent de proposer des produits et services sur mesure. »

Andreas Dill
Head Large Caps Suisse alémanique & Tessin à Bâle

Selman Bicaco Urutia

« Les entrepreneurs sont confrontés à un marché qui évolue rapidement et à une concurrence de plus en plus rude. Avec notre approche exhaustive en matière de conseil, nous sommes fiers de pouvoir leur proposer des solutions financières qui tiennent compte de leur situation, de leurs besoins et de leurs objectifs dans leur globalité. »

Selman Bicaco Urrutia
Directeur de succursale à Genève

2019