Faire des versements réguliers dans le pilier 3a pour profiter plus tard d’une retraite à l’abri des soucis

Plus vous cotiserez tôt dans le pilier 3a, mieux vous en profiterez le moment venu. Le pilier 3a est intéressant quel que soit le montant de vos cotisations annuelles. La régularité des versements joue un rôle décisif et chaque franc versé en vaut la peine. Non seulement parce que chaque versement peut être déduit du revenu imposable, mais aussi parce que, grâce aux intérêts composés, votre avoir de prévoyance augmente au fil des ans sans que vous ayez à faire quoi que ce soit.

La régularité porte ses fruits

Indépendamment du montant des cotisations versées chaque année, les personnes jeunes comme Sophie ont tout intérêt à investir tôt dans le cadre de la prévoyance vieillesse. Car il faut savoir que l’argent versé ne doit pas nécessairement rester sur le compte 3a jusqu’à la retraite. L’avoir de prévoyance peut notamment être utilisé pour financer un logement en propriété à usage propre ou encore pour se mettre à son compte. Peu importe que l’on verse chaque mois CHF 50, CHF 100, voire la contribution maximale de CHF 588 (2023/2024) : pour tout plan d’épargne, la clé du succès réside dans la continuité des versements.

Les versements en valent la peine quel qu’en soit le montant

Cotiser au 3e pilier est un bon moyen d’économiser de l’argent tout en payant moins d’impôts. Ceux qui ont un petit budget ont tout intérêt à commencer par de petits versements et à cotiser davantage dès que leur budget le leur permet. Pour le 3e pilier souscrit auprès d’une banque, il n’y a pas de montant minimum à verser par an. Aujourd’hui, avec son salaire annuel, Sophie peut se permettre sans problème un versement mensuel de CHF 50. Il en résulte une cotisation annuelle de CHF 600, auxquels s’ajoutent les intérêts et les éventuels rendements en cas de placements dans des fonds de prévoyance.

Profiter des intérêts et des rendements

L’entrepreneur américain John D. Rockefeller a dit un jour : « Mieux vaut réfléchir à son argent un jour par mois, plutôt que de travailler tout un mois pour le gagner. » Rockefeller a été le premier milliardaire de l’histoire, il savait par conséquent de quoi il parlait. Dans le contexte de la prévoyance, cela peut être interprété de la manière suivante : une bonne planification et un placement judicieux dans des fonds de prévoyance permettent souvent d’obtenir davantage que les cotisations d’épargne en elles-mêmes. Bien entendu, les cotisations mensuelles au 3e pilier continuent de jouer un rôle central dans la réalisation des objectifs d’épargne. 

 

Prenons à nouveau l’exemple de Sophie :

De son premier versement jusqu’à son départ à la retraite, Sophie pourrait, en l’état actuel des choses, cotiser au 3e pilier pendant 38 ans. Si elle verse CHF 50 par mois, cela représente un montant de CHF 22 800 sur toute la durée d’épargne. Avec une rémunération de 1,40 % actuellement sur le compte de prévoyance 3a de la Banque CIC (Suisse) SA, qui constitue l’un des meilleurs taux d’intérêt en Suisse, elle aura en cumulé en 38 ans des intérêts pour un montant total de CHF 7 257*. Cela représente un rendement de près de 32 %, sans que Sophie n’ait à faire quoi que ce soit. Sans compter les économies d’impôts réalisées. 

 

Si Sophie investissait son avoir de prévoyance dans des fonds de prévoyance au lieu de le placer sur son compte 3a, elle pourrait encore augmenter sensiblement ses chances de rendement. En supposant un rendement moyen attendu d’un fonds d’actions pur de 6 % par an, l’avoir de prévoyance de Sophie à 65 ans s’élèverait non pas à CHF 30 057*, mais à CHF 84 192*. Elle obtiendrait donc plus de CHF 54 000 de rendement de plus par rapport à ce qu’elle a effectivement versé au fil des ans, soit CHF 22 800 à raison de CHF 50 par mois.

Commencer à cotiser tôt en vaut la peine

L’augmentation du coût de la vie et l’allongement de l’espérance de vie entraînent des besoins financiers accrus à la retraite. Afin d’être préparé de manière optimale et de profiter d’une sécurité financière et d’une flexibilité accrues à la retraite, il est intéressant de commencer à cotiser tôt dans le pilier 3a, même s’il s’agit de faibles montants. En effet, le moindre franc versé en vaut la peine si l’on considère l’effet des intérêts composés. Une bonne planification et des investissements appropriés permettent d’obtenir davantage qu’en se contentant de verser de simples cotisations d’épargne. L’exemple de Sophie montre comment des versements réguliers et des placements judicieux permettent de développer considérablement l’avoir de prévoyance, avec des rendements potentiellement plus élevés que ceux des comptes d’épargne classiques. Comme on le dit si bien : rien ne sert de courir, il faut partir à point.

 

Nous vous recommandons également de tenir compte de nos six conseils sur le pilier 3a.

 

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