Chaque jour, œuvrer avec passion pour l’art du cirque

Ces derniers jours, Bâle a une nouvelle fois vibré au rythme du cirque, avec des performances de jeunes artistes innovants de niveau international. Et la Banque CIC (Suisse) SA était en qualité de Presenting Partner au cœur de l’action.

La 13e édition du festival international du cirque s’est tenue du 20 au 24 mai 2022. Pendant ces cinq jours, diverses performances circassiennes ont été proposées à Bâle. Au total, 30 artistes de 12 pays différents ont pris part à cette compétition de renommée mondiale, notamment trois étudiants des arts du cirque qui, il y a peu de temps encore, étudiaient à Kiev, la capitale ukrainienne. De plus, huit artistes ukrainiennes et ukrainiens de la célèbre « Academy of Circus and Performing Arts », à Kiev, se sont produits lors du spectacle en plein air organisé dans le cadre du festival.

 

Car en plus des six représentations principales des artistes en compétition, dans la halle événementielle de la Foire de Bâle, 30 spectacles ont été proposés sur la Barfüsserplatz et à l’ancienne caserne militaire, avec des numéros tantôt amusants, tantôt époustouflants, mais toujours très créatifs. Et les enfants n’étaient pas en reste, puisqu’un parcours leur permettait de devenir eux-mêmes des artistes de cirque le temps d’un après-midi.

L’émotion, la clé de la réussite

 

Les débuts du festival du cirque, en 2007, ont été compliqués pour Nadja Hauser, entrepreneuse, fondatrice et directrice du festival : « Dans un premier temps, nous avons dû réfléchir au contenu et au positionnement du festival en général. Mais avec le recul, c’était en réalité la partie la plus simple du projet. Le financement a été bien plus difficile. Le plus grand défi a été de convaincre des sponsors prêts à s’engager dans le domaine du cirque contemporain. Nous avons fait le constat que pas une seule entreprise suisse n’intégrait le domaine du cirque dans sa stratégie de sponsoring. La majorité des sponsors potentiels se concentre sur le sport, la musique, le cinéma ou le théâtre. »

 

Malgré tout, Nadja Hauser est parvenue à trouver des partenaires engagés, parmi lesquels la Banque CIC (Suisse) SA. Leur mission : aimer le cirque, le promouvoir, donner aux artistes la possibilité de suivre une formation professionnelle et permettre à l’art du cirque de se développer dans ses formes les plus diverses. « Dès le départ, nous avons concentré toute notre énergie sur le contenu, sur le spectacle et sur le soutien aux jeunes artistes. Et nous n’avons jamais perdu de vue cet objectif. C’est le secret de notre réussite. YOUNG STAGE, c’est du professionnalisme à tous les niveaux, de l’émotion, un concept unique en Suisse dédié à une cause importante. Tous ces facteurs nous ont permis de trouver de nouveaux partenaires et de subsister sur le marché de l’événementiel pendant tant d’années », explique N. Hauser.

La 13e édition de YOUNG STAGE a été un franc succès

 

Les fonds apportés ont été investis dans le développement continu et durable du festival. Et le résultat parle de lui-même : le festival compte aujourd’hui parmi les principaux événements de la vie culturelle bâloise et s’est fait un nom tant sur le plan national qu’international. Après avoir été reportée plusieurs fois en raison de la pandémie, l’édition 2021 avait eu lieu en novembre dernier. Cette année, YOUNG STAGE s’est tenu au printemps, comme le veut la tradition, autrement dit seulement six mois après la dernière édition. Ce temps de préparation raccourci de moitié a constitué un véritable défi pour l’équipe organisatrice. Nadja Hauser à ce sujet : « Organiser deux festivals en l’espace de si peu de temps a été une véritable gageure. La plus grande inconnue était de ne pas savoir si notre public serait présent au rendez-vous deux fois en six mois et donc si nous pourrions vendre nos billets, ce qui est bien sûr extrêmement important pour notre organisation. » Après toutes les incertitudes liées à la pandémie, les organisateurs du festival ont par conséquent pris un nouveau risque dont il était impossible de mesurer l’ampleur. Nadja Hauser : « Les jeunes artistes m’ont appris une chose : s’engager sans compter pour une cause en vaut la peine, viser haut en vaut la peine, car rien n’est impossible. Nos artistes sont la preuve vivante qu’il faut suivre sa vocation et que les rêves peuvent devenir réalité s’il l’on sort de sa zone de confort et que l’on s’investit pleinement. C’est ce que j’essaie de faire jour après jour. » Comme le montre la dernière édition de YOUNG STAGE, qui a été une nouvelle fois couronnée de succès, le risque en valait la peine.

 

Informations complémentaires : Notre engagement YOUNG-STAGE