Les chiffres records des exportations viennent tout juste d’être publiés. Jamais encore, depuis que ces chiffres sont recensés, la Suisse n’a autant exporté, en valeurs absolues, à l’étranger. En y regardant de plus près, on remarque toutefois que ce sont surtout les exportations liées à l’industrie pharmaceutique et à l’horlogerie qui ont augmenté.
Les indicateurs avancés ont certes baissé légèrement, mais sont toujours à un très haut niveau. En Suisse, l’indice des directeurs d’achat est encore nettement supérieur à 50. Une sélection de directeurs d’achat travaillant dans des entreprises d’importance sont interrogés pour fixer cet indice. Une valeur inférieure à 50 indique une contraction économique, alors qu’une valeur supérieure à 50 est signe de croissance.
L’ambiance positive qui règne en ce moment en Suisse se mesure aussi au marché du travail. Avec seulement 2,6 %, le taux de chômage a atteint son niveau le plus bas en Suisse depuis 2008.
Si l’on considère les chiffres économiques globaux, on note que les conditions cadres macroéconomiques demeurent positives. Il reste à savoir pour combien de temps encore. Nous partons du principe que « la phase de beau temps conjoncturel » est menacée par les nuages orageux que représentent les risques géopolitiques.